
Le bijou et les Polynésiens
De tous temps, les Polynésiens ont porté des bijoux. Aussi bien les hommes que les femmes. Dans l’ancienne société, les bijoux étaient utilisés uniquement lors de cérémonies religieuses ou funéraires, et également par les guerriers pour montrer leur rang. Pour la confection de ces bijoux, les Polynésiens utilisaient toutes les ressources naturelles à leur disposition : des coquillages, des nacres, des dents de requins, des matières végétales comme le tapa (écorce de l’arbre), mais également des ossements humains. Les dents de cachalot étaient prisées par les chefs marquisiens et les guerriers plaçaient dans leur chevelure un ornement en os humain appelé « ivi po’o ».
Mais nous savons aussi que les perles étaient déjà très présentes bien avant les premières greffes effectuées en Polynésie dans les années 1920.
Le premier explorateur à en parler est le Français Bougainville en arrivant à Tahiti en 1768 : « l’usage de se peindre - référence au maquillage - y est donc une mode comme à Paris. Un autre usage de Tahiti, commun aux hommes et aux femmes, c’est de se percer les oreilles et d’y porter des perles ou des fleurs de toute espèce ».Mais aussi James Cook en 1769 : «ils portent des parures aux oreilles, à une seule oreille d’ailleurs, faites de nacre, de baies, de pierre, de pois rouges ou de petites perles liées ensemble par trois ».
De nos jours, les Polynésiens continuent de porter une fleur (tiare) derrière l’oreille et aiment porter des bijoux. Les hommes souvent des bijoux modernes (anneaux, chaînes) mais aussi des bijoux réalisés en nacre, gravée ou non. Certains artistes réalisent des bijoux exceptionnels représentant des animaux marins ou des objets du quotidien (rame, hameçon...). Et biensûr la perle, souvent portée seule, sur un cordon de cuir (que vous pouvez trouver sur notre site 😉 ).
Les femmes aiment les perles, sous toutes leurs formes, et sont fières de ce trésor polynésien. Portées en bague, en bracelet, en boucles d’oreilles, en pendentif ou en rang, rares sont les Polynésiennes qui ne possèdent pas un « petit bout de paradis ».
Si nous aimons autant la perle de culture de Tahiti, c’est aussi parce qu’elle raconte l’histoire des Polynésiens.
Porter une perle, c’est porter un morceau de la Polynésie et se rapprocher de ce peuple merveilleux.